Pour clore cette histoire, le fameux article aurait été inscrit que ça n'eut rien changé. Un conflit d'intérêt a-t-il nuit à notre fonctionnement ? Les décisions collectives n'ont-elles pas été respectées ? Quand bien même l'association (resludica) aurait-elle été montée un an auparavant qu'elle aurait été dans les clous. Et oui, une association n'est "en activité" qu'à partir de son AG fondatrice, même si son existence préfectorale remonte à plus de six mois... Par conséquent c'est la date de cette AG qui fait foi et qui aurait valu critique si elle avait eu lieu avant celle de la CJD : comme le bureau de Resludica est libre de choisir la date de l'AG fondatrice, il est certain qu'elle a été effectuée après la démission du bureau de la CJD
. Administrativement, il n'y a de toute façon rien à reprocher à cette constitution d'asso. Que cette création ou la méthode heurte des sensibilités, on l'a entendu.
@Greystoke : une chose n'est pas comprise dans le fonctionnement théorique de l'asso : le bureau n'est pas plus responsable qu'un autre des oublis, de quelque ordre soient-ils. La responsabilité est collective et est autant de la tienne que de celle des autres. La seule déception que je pourrais comprendre, c'est le fait qu'aucun membre n'ait lu le règlement et les statuts depuis plus de 3 ans, ce qui témoigne assez fortement du fait que tous les membres se reposent exclusivement sur les trois pignoufes qui ont accepté de s'occuper du bordel, pour qu'on puisse tous continuer à jouer pépère. Exemple pragmatique : le bureau fait les courses parce que c'est pratique pour tout le monde mais rien n'interdit un membre, devant un placard vide, de demander au trésorier si on a les fonds pour y aller lui-même et se faire rembourser sur facture. Le bureau est purement formel en théorie. Il se trouve que, en fonction des sensibilités, il impulse plus ou moins les choses mais ça marche, normalement, pour tous les membres. En fonctionnement autogestionnaire qui est le notre sans dire son nom, la question n'est pas de trouver le responsable d'une bourde (puisque chacun est égal devant toute responsabilité), mais de trouver moyen de la résoudre. C'est le principe même de la libre association. (édité : et je ne peux pas me passer de cet exemple trivial qu'un compagnon m'avait fait à propos de la gestion d'un squat : "la question n'est pas vraiment de savoir qui a pissé à côté et qui n'a pas nettoyé, mais de savoir qui VA nettoyer").
Les statuts et règlement doivent être consultables en permanence pour cette raison. Aucun membre de l'asso (bureau ou non) n'a fait la remarque, c'est passé à l'as mais tout le monde se rappelait du principe et aucun conflit d'intérêt factuel n'est à relever (je rappelle que le but était d'éviter que l'ensemble des instances décisionnaires soit aux mains d'une seule personne, pas d'empêcher les membres de faire ce qui leur chante). J'irais plus loin en disant que je suis moi-même président de deux associations : Doloreprod., en sommeil depuis quinze ans mais non dissoute et Hardcore Gamers United, une association fondée à Razac et déposée en préfecture en 2016 qui a pour mission d'organiser des événements ludiques spécialisés, qui est elle aussi en sommeil et qui a été constituée alors que j'étais secrétaire. Aucune des deux n'est en activité, elle ne rentre donc pas dans le cadre. Le jour de la première AG de HxC GU, elle sera en activité et on pourra parler de conflit d'intérêt et appliquer, comme on l'a fait, une décision qui est valable non pas parce que les administratifs l'ont validée mais parce que les membres l'ont décidés ; non pas pour empêcher des membres de créer ou de participer à d'autres associations mais pour justement laisser émerger des voix (es) discordantes dans notre paysage ludique. Les membres du bureau de la CJD sont bien libres d'occuper leur temps comme ils l'entendent tant que les missions pour lesquelles ils se sont proposées sont menées à bien, encore heureux
!
Si le protocole administratif (inscription sur le règlement) est suivi c'est mieux, si il ne l'est pas mais que factuellement les choses sont en ordre, je ne vois pas un vrai problème : il est temps de voter la formulation à la prochaine AG pour "bétonner" la décision en cas de membre qui manquerait de
fair-play et viendrait nous chier dans les pompes en expliquant que "comme c'est pas écrit, je fais ce que je veux".
@Cerridwen : La "team ludiste" est très heureuse de t'accueillir, la CJD aussi
.
@Bigdo : je te donne mon avis. Nous sommes une petite asso de gens qui ont décidé de partager des moments de jeu, pas une ONG à plusieurs milliards : déjà celle-là on les emmerde pas alors nous... Faisons comme ça nous semble le plus pratique, la question légale est encore en mutation à l'heure où j'écris (révision des statuts des assos loi 1901 en débat). À comprendre que personne ne lira jamais ni nos statuts, ni notre règlement (encore une fois en-dehors d'une implication criminelle) et que je pense, personnellement en mon fort intérieur subjectif, qu'on s'en branle un peu des édiles et de la préfecture, il faut que se soit lisible pour nous (et respectueux de la constitution), le reste c'est de la bureaucratie inutile. L'image de la bulle est tout à fait de mon goût pour ça : gardons nos fonctionnements comme on l'entend dans notre bulle et gardons les dehors les plus lisses possibles pour les administrations.
Effectivement, inscrire le cadre des rôles du bureau dans les statuts, qui ne sont pas sensés changer chaque année, sera peut-être aussi pratique pour nous que de l'inscrire dans le règlement. Mais ne surtout pas charger les statuts est important : ce qui nous semble maintenant une bonne idée ne le sera peut-être pas à l'épreuve des faits. Un règlement intérieur, on le change "à la volée", les statuts sont plus contraignants (envoi en préfecture pour que ça ait un sens : donc payant)
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